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Rapport FAGASC Edition 1

Rapport de la première journée du festival africain gastronomique et culturel

La première journée du festival africain gastronomique et culturel s’est ouverte par une photo inaugurale, marquant l’importance symbolique et collective de cette rencontre. Monsieur GNONLONFOUN Emmanuel, prenant la parole en tant qu’hôte principal, a donné le ton à travers un briefing d’ouverture qui a permis de rappeler les objectifs et l’esprit du festival. Par la suite, plusieurs personnalités se sont succédé pour partager leur vision et leurs encouragements. Monsieur Herman ETCHIHA représentant du directeur de Bénin excellence a exprimé sa gratitude envers les organisateurs et les invités sans oublier les participants,Monsieur Abdoul Karim a livré un discours inspirant, suivi par Monsieur Sékpé Kenneth qui a présenté en détail l’importance du festival dans la valorisation de la culture et du patrimoine africain. Monsieur Vlavonou Moïse, membre fondateur de l’association Jeunesse Attitude Bénin, a également adressé quelques mots empreints de motivation. L’intervention de Monsieur Boco, promoteur de la marque TCHEDEMEY, fut marquée par son soutien enthousiaste et ses remerciements envers les organisateurs. Enfin, Monsieur GOUDJO Jorisse CEO Laisse Trace, a pris la parole pour réaffirmer son appui et partager son impression sur l’évènement.

À midi, le programme officiel de la journée a véritablement démarré avec une prestation poétique du talentueux Roger SOTINDJO sur le thème Investir dans le capital féminin. Ce moment d’expression artistique a été suivi d’une minute de silence dédiée à la mémoire des ancêtres victimes de l’esclavage, de la colonisation et de l’immigration en renforçant la dimension historique et mémorielle de la rencontre. Le premier panel, animé par deux intervenants: Lady Jane Consultante et le Chef Haag s’est ensuite ouvert sur le thème central : la valorisation des mets et produits africains dans la gastronomie contemporaine. Les échanges ont porté notamment sur l’utilisation du poisson salé comme alternative au cube culinaire, sur la richesse gustative de ce produit et sur la nécessité de redonner de la valeur aux ingrédients locaux. Les panelistes ont rappelé que les desserts à base de fruits devraient remplacer les produits chimiques, et que l’apprentissage culinaire doit se fonder sur la transmission du vrai et de l’authentique. La phase interactive des questions-réponses a permis aux participants d’obtenir des conseils pratiques sur la préparation d’aliments plus sains, notamment en adoptant des assaisonnements naturels à la place des arômes et bouillons artificiels. La session s’est conclue par une dégustation conviviale de pâtisseries confectionnées à partir d’ingrédients africains, suivie d’un moment de collation autour du attassi, mangé à la main, et du tchakpalo, boisson traditionnelle.

L’après-midi a été marqué par le second panel, introduit par le Dr Albert Honlonkou, qui a abordé des thématiques liées à la culture, au fâ et à l’éducation culturelle. Il a insisté sur la nécessité de mener des recherches scientifiques enracinées dans le contexte africain afin de développer un système éducatif adapté à nos réalités. Son intervention a également porté sur la digitalisation du fâ à travers la transposition de ses cartes manuelles en formats numériques accessibles, permettant ainsi une meilleure appropriation de cet héritage par les jeunes générations. À la suite de son exposé, le président du club Manssah X Abomey calavi X DJOLOKOKO Janvier Aligonou a pris la parole pour mettre en lumière le besoin d’un changement de paradigme culturel. Il a souligné l’importance de la langue maternelle et la nécessité de réapprendre à maîtriser sa propre culture. Ses propos, centrés sur l’éveil, l’innovation et l’acceptation de soi, ont été résumés dans ses exhortations : « Maîtrisez votre culture, réfléchissez, innovez » et « Changez de mentalité ».

La clôture de cette journée a été marquée par un discours fort de Monsieur GNONLONFOUN Emmanuel qui, après avoir remercié les panelistes, a mis en avant le calendrier africain ainsi que les travaux du Pr Dodji Mahouignito Djehouty Olou. Il a rappelé l’importance de la connaissance, de la lecture et de la valorisation des richesses africaines, en affirmant avec conviction que « notre culture est la meilleure ». Ses propos ont suscité l’adhésion de l’auditoire, suivi par des échanges nourris entre participants et panelistes. Les préoccupations exprimées par les participants ont reçu des réponses claires et accessibles, consolidant l’esprit interactif et participatif de l’évènement.

La journée s’est conclue à 18h05 par une photo de famille réunissant organisateurs, intervenants, participants et invités, dans une atmosphère d’enthousiasme et de satisfaction collective. Cette première étape du festival a ainsi posé les bases d’une réflexion profonde sur la gastronomie, la culture et l’identité africaine, tout en invitant chacun à s’engager dans un processus de valorisation et de transmission.

Rapporteurs Jour 1 : M. Miracle LOKO et Mlle Katia AYIDEHOU



Rapport de la deuxième journée de l’évènement gastronomique et culturel

La deuxième journée de l’évènement s’est ouverte par les mots de bienvenue de Monsieur Emmanuel, qui a rappelé le sens de la rencontre et invité l’assemblée à poursuivre avec la même énergie que la veille. La maîtresse de cérémonie Farida AVOHOU a ensuite pris la parole pour introduire le premier intervenant, chargé de développer le thème central de la matinée : « La valorisation des produits locaux et la lutte contre le gaspillage ».

Dans un premier temps, l’intervenant a abordé la question de l’entrepreneuriat en lien avec la gastronomie, affirmant avec force que « le Bénin a trop de gastronomie ». Il a insisté sur la richesse culinaire nationale comme levier d’innovation et de création d’opportunités économiques. Poursuivant, Monsieur Emmanuel a développé le deuxième volet du thème, centré sur la lutte contre le gaspillage alimentaire. À travers des exemples concrets et son propre parcours entrepreneurial, il a illustré l’importance de l’audace, de la prévoyance et de la passion dans la réussite d’un projet. Il a notamment évoqué la création de sa marque en 2020, la formalisation de l’entreprise, ainsi que les défis liés à sa construction rapide en 2021. Il a aussi mentionné l’importance de la formation, lui-même détenteur d’une licence en ressources humaines, et le rôle déterminant de la volonté dans toute initiative.

Des projets innovants ont été présentés, tels que la valorisation de l’igname pour des produits à emporter, la commercialisation du fromage du Nord, ou encore la conservation d’oignons en poudre et d’autres produits locaux. L’intervenant a insisté sur la nécessité de recourir aux structures d’appui comme l’Agence de Développement de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME) et le ministère de tutelle pour financer des projets à fort impact. La technologie a été mise en avant comme un outil incontournable au service de l’agriculture et du développement durable.

Dans la continuité, Monsieur Emmanuel a partagé son expérience personnelle autour de la problématique de l’eau potable au Bénin. Il a montré comment la technologie peut être mobilisée pour résoudre des enjeux de précarité et améliorer l’accessibilité à l’eau pour les populations. Il a rappelé que le festival lui-même vise à créer un réseau, car « un projet peut changer toute ta vie ». Les commissions du festival ont ensuite été présentées, chacune couvrant un domaine spécifique : éducation, culture et valeurs ; économie et finance ; technologie et sciences ; ressources naturelles ; et gouvernance.

La séance a également été marquée par une interaction avec le public à travers des questions-réponses. L’une des préoccupations portait sur la question du crédit, à laquelle Monsieur Constant a répondu en rappelant qu’aucun individu ne devrait être réduit ou exclu à cause d’un prêt contracté. La communication s’est conclue par les mots de Monsieur Constant, clôturant ainsi la première partie de la journée.

Après ces échanges riches, place fut faite à une dimension plus ludique et artistique. Le groupe de comédie Yèyè Familly a animé l’assistance avec une prestation humoristique adaptée au thème de l’évènement. Les rires, la joie et les enseignements tirés de leur représentation ont renforcé l’esprit convivial et inclusif du festival. Leur message de conclusion « Nous sommes tous Africains sans distinction » a particulièrement marqué les participants.

La journée s’est poursuivie avec la découverte de l’exposition d’art de l’artiste Aston et d’autres créateurs. Les œuvres, présentées avec des explications détaillées, ont suscité curiosité et admiration, notamment pour leur dimension spirituelle. Certains participants se sont initiés à la tradition des hôvi (jumeaux) en expérimentant certaines pratiques culturelles. La visite a été suivie d’une animation de peinture faciale, puis d’une collation conviviale favorisant des échanges interpersonnels.

La deuxième journée du festival s’est achevée par une photo de famille immortalisant les organisateurs, intervenants et participants. Ce moment de clôture a symbolisé l’unité et l’engagement collectif pour la valorisation des produits locaux, la sauvegarde de nos cultures et l’innovation au service du développement africain.

Rapporteurs jour 2 : M. Miracle LOKO et Mlle Rachelle KINVOEDO

Catégories

FAGASC - Festival Africain Gastronomique et Culturel
Thème Central: Saveur et Rythmes d’Afrique : Racine et Modernité

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